top of page

Mérida & Alentours.

Weekend du 14 au 16 juin.
 

17h. La journée de travail vient de se terminer. Pas le temps de se reposer, aujourd’hui nous partons à l’aventure. La vraie. Celle de la boue, des forêts, des grottes et des piqûres de moustiques. Direction la mystérieuse ville de Merida. Nous voilà embarqués pour 4 heures de (longue) route. Au programme : deux nuits en auberge de jeunesse et la visite des alentours de la capitale de la péninsule du Yucatan.  

 

 

 

Jour 1 : Uxmal – Grottes de Calcehtok

 

Première étape de notre périple : Uxmal.  Une antique cité maya de la période classique située a 80 km de Mérida. Le site est connu pour sa pyramide atypique. Les niveaux du monument ne sont, en effet, ni rectangulaires ni carrés mais ovales. Le site est assez grand et extrêmement bien conservé. Un état de conservation qui permet aux touristes de se faire une idée plus concrète de la vie des Mayas et sur ce à quoi pouvait ressembler un centre cérémoniel antique.

 

Pour infos, sachez qu’il vous faudra payer 10 euros pour visiter les ruines. Ce sont probablement les plus chers du Yucatan (hormis Chichen Itza, le prix est d'environ 3€). 2 heures sont suffisantes pour la découverte de ce site.

Deuxième étape : les impressionnantes grottes de Calcehtok, situées a 110 km de Mérida. Un ancien refuge pour les mayas durant la guerre des castes. Les grottes disposent de 3 parcours différents sur 1000 mètres : le touristique, l’aventurier et l’extrême, qui dure entre 5 et 7 heures. Intrépides que nous sommes, nous avons choisi « l’aventurier ». Et vous verrez qu’il tient bien son nom.

 

Début de la descente dans les grottes. Comme toute expédition qui se respecte, nous prenons la traditionnelle photo « d’avant l’aventure ». Histoire de laisser une trace si jamais on ne s’en sort pas. On nous distribue une lampe frontale. Ça y est, on y est. Plus personne ne peut faire marche arrière. Un peu plus et on se prendrait presque pour Indiana Jones. Hehe.

 

Nous commençons par marcher durant trois heures de 50 à 100 mètres sous terre. Dans la boue, dans la terre, dans le sable. En gros, dans un peu tout ce qui peut très vite être répugnant. Coup de panique : nos vêtements vont-ils s’en sortir ? Pas sûr. Qu’importe, nous n’avons pas d’autres alternatives que de continuer. Les merveilles de l’endroit vous font, de toute façon, rapidement prendre conscience, que le sacrifice des vêtements n’est, finalement, pas si grave que ça.

 

 

 

 

 

Rapidement, les chemins rapetissent et prennent la forme d’étranges zigzags. Au point, qu’à plusieurs reprises nous devons ramper entre les roches. Le ventre au sol, les coudes égratignés, la pierre qui vous râpe le dos… Là, pour le coup, vous êtes vraiment Indiana Jones. Le parcours du combattant continue sur des dizaines de mètres. Vous devez escalader les parois, entrer dans de minuscules tunnels souterrains. Autant vous dire que la visite n’est pas conseillée aux claustrophobes et aux obèses (je savais bien que ma petite taille finirait par me servir un jour J). La preuve : un de nos amis légèrement en surpoids est resté bloqué dans l’un des tunnels ! Un moment de panique mais aussi…de vrai fou rire ! (Oui, je sais, c’est cruel…). Le plus incroyable dans tout ça c’est que les mayas avaient pour habitude de vivre dans ces grottes minuscules.

Nous éteignons les lampes à deux reprises. Des moments précieux durant lesquels seul le bruit des chauves-souris et d’autres animaux étranges viennent perturber un silence fascinant. Clap, clap, clap. Des gouttes d’eau tombent lentement des murs de la grotte. Durant un instant, le temps s’arrête.

 

Notre guide, accentue la magie du lieu en nous narrant plusieurs contes et légendes mayas. Il nous montre des formes étranges naturelles gravées dans les roches. Certaines ont la forme d’extraterrestres, d’autres de chevaux ou de méduses. Les questions se mélangent dans ma tête. Comment est-ce possible ? Pourquoi ? Un moment unique.

Jour 2 : Mérida & Izamal

 

Mérida : « la cité blanche »

 

Capitale de l’état du Yucatan, Mérida est connue comme la « cité blanche ». C'est une ville de plus d'un million d'habitants qui possède un riche passé colonial. Mérida a la particularité d’avoir l'un des plus grands centre historiques d’Amérique (dépassé seulement par la ville de Mexico et celle de La Havane à Cuba). Il y est parfois difficile de comprendre les habitants, dont l’espagnol est marqué par un fort accent issue de l’infleunce Maya. Cette ville m’a fait penser à Seville, en Espagne. L’impression d’être en Espagne est frappante dans l’architecture notamment. La cité est moderne et cosmopolite. Il y a des musées, des galeries d’art, des restaurants, des boutiques. J’ai eu la chance d’assister à une « vaqueria », fête yucatèque traditionnelle de danse et musique folklorique qui a lieu tous les dimanches sur la place centrale de Mérida. Une véritable immersion culturelle.

Izamal : « l’enchanteresse ville jaune »

 

Izamal est l’un des « pueblo magico » du Mexique. Toutes les maisons, bâtiments, boutiques et monuments sont peints en jaune, d’où son surnom de « la ville jaune ». Ce petit bijou colonial détient le Couvent de San Antonio de Padua, immense monastère franciscain qui est l’un des plus anciens monastères catholiques du continent américain.

bottom of page